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.Et toi, tu as une idée ?— Pas la moindre.— Tu ne passerais pas me voir, maintenant ?Miyashita habitait dans une élégante résidence située dans l’arrondissement de Tsurumi.Il fallait changer à Shinagawa et prendre ensuite un express, mais il ne fallait pas plus d’une heure pour se rendre jusque chez lui.— Si tu veux…— Appelle-moi en arrivant à la gare, il y a un bar juste à côté.Tu pourras me raconter tout ça autour d’un verre.La fille de Miyashita, qui était encore à la maternelle, avait compris que son père allait sortir et Ando l’entendit hurler :— Papa, je veux pas que tu partes !Elle avait dû s’accrocher à la taille de son père, car Ando entendit son ami gronder la fillette en couvrant le combiné d’une main, puis changer de pièce pour se débarrasser d’elle.Bien que ce ne soit pas lui qui l’ait poussé à sortir, Ando se sentit soudain coupable.En même temps, il se sentit envahi par un terrible sentiment de perte et une insupportable jalousie.— On peut remettre ça à un autre jour, proposa-t-il, mais Miyashita refusa catégoriquement.— Non, non, je veux tous les détails tout de suite.Allez, appelle-moi de la gare, je serai là en un rien de temps.Il raccrocha sans attendre la réponse d’Ando.Les échos de la paisible atmosphère familiale qui régnait chez Miyashita s’attardèrent longtemps dans les oreilles d’Ando.Il poussa un soupir plein de désespoir, sortit de la bibliothèque et se dirigea vers le métro.Ando n’avait pas repris l’express de la ligne Keihin depuis sa visite, huit jours auparavant, à l’appartement de Maï Takano.Après la gare de Shinagawa, la voie de chemin de fer s’élevait et surplombait des rangées de maisons et de magasins, dont on voyait clignoter les néons.Il était seulement six heures du soir mais, en ce milieu de mois de novembre, il faisait déjà presque complètement nuit.En regardant du côté de la baie de Tokyo, Ando aperçut des lumières allumées ici et là aux fenêtres des grands ensembles de Yashio, qui formaient un échiquier enserré entre des canaux.En ce début de soirée de jour férié, il y avait plus de lumières éteintes qu’allumées.Ando, ayant sans doute encore à l’esprit ses récents essais de décryptage, essaya de découvrir des chiffres dans les motifs que formaient ces fenêtres allumées et éteintes.Dans un des immeubles de cette forêt d’immeubles, les lumières semblaient former le signe « ko », mais cela ne signifiait rien de particulier.Mutation… Mutation…Tout en contemplant le paysage au loin, Ando se répétait ces mots comme une litanie.Il espérait, à force de le répéter, finir par comprendre ce que Ryuji avait voulu dire.Au loin, une sirène de bateau résonna.Le train qui glissait doucement sur les rails s’arrêta soudain : un signal venait de prévenir le conducteur du passage d’un express en sens inverse.Ando, qui était monté dans une voiture de queue, passa la tête par la portière pour lire le nom de la gare.Qu’était celle où il était descendu pour aller chez Maï.Il regarda du côté des rues commerçantes qui entouraient la gare, cherchant l’immeuble où habitait Maï.Il se rappelait que les fenêtres de l’appartement de la jeune fille donnaient sur la gare, on pouvait voir les silhouettes des gens sur les quais.L’appartement devait donc être lui aussi visible depuis la gare, se dit-il.La visibilité n’était pas très bonne depuis l’intérieur du train.Ando descendit donc sur le quai, alla jusqu’au bout, se pencha par-dessus la barrière.La rue commerçante s’étendait vers l’est, coupant à angle droit les voies de chemin de fer.A quelques dizaines de mètres de là, Ando aperçut l’étroit immeuble de six étages entouré des boutiques, où se trouvait le studio de Maï.Soudain, il entendit le vacarme de l’express qui s’approchait en sens inverse, en direction de Shinagawa.Après son passage, les portes du train omnibus qu’avait emprunté Ando se fermeraient automatiquement, et il repartirait en direction de Kawasaki.Ando chercha rapidement du regard la fenêtre du troisième étage de l’immeuble.Maï occupait le studio 303, le troisième à partir de la droite.L’express passa, le signal de départ de l’omnibus retentit.Ando regarda sa montre.Il était six heures un peu passées, Miyashita s’apprêtait sans doute à dîner en famille [ Pobierz całość w formacie PDF ]